84 CRITIQUE DE QUELQUES NAXIMES, &•. cet auteur, et qui ont l’esprit plein de son sens. Quand on critique de grande écrivains, il n'est pas permis de les juger, on est obligé de les combattre; on est meme force de s’expliquer beauconp, pour contenter toutes les delica- tesses des esprits déja prévenus, et cette attention néces- · saire rend toutes les critiques languissantes, en sorte qu’1l n’y` en 3 aucuuc qui D8 80it toujours t1‘0p i0Dgll€ pour lcs bons esprits, quoique toujours insuiiisante pour les au- tres'. - ‘ - ‘
- Dans le manuscrit que nous avons sous les yeux, ce morceau se termine
par une phrase que_l‘nuteur·a reprise, pour la placer dans ses Maximes, ou on la trouvera sous le n° 510. Entin, a la suite de cette Critique, Va.uve· nargues, ainsi qa’il Pavait annoncé dans Mvertisscment qui la pdcéde, avait transcrit de sa main les Maximes qui 1ui semblaient communes, par leur fond, on par la maniere dont eiles sont cxprimees. II nous psrait inutile de les tmnscrire, t notre tour; il sufiit de les designer par les ,numéros qu’clles portent dans les diversos éditiops de La Rochefoucauld. Lcs voici , dans leur ordre : 0, 12, 15, 21, 28, 32, 33, ao, 39, ns, 50, 53, su, 57, 58, oo, 79, 85, . 80, 9lt, 95, 105 et 270. Vauvenargues supprimait également une pensée que l’auteur avait déja supprimée lui·méme; c’est Ia 22* du Supplement. Nous avons mtu avec sein ees llaximes, mises au rebut parvauvensrgues, et nous devons dire que nous serious bien faché qu’il out été aussi severe pour lui- meme, qu'il l’cst, ici, pour La Rochefoucauld. —— G. •·*(O1-·-•• ‘ I a i
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