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12B OORRESPONDANCE. 31. ·-·— VA UVENARGUES A SAINTNINCENS. _ · _ A um, ls 27 mu uso.

Ta lettre, mon ·cher Saint-Vincens, m’en faisait attendre une autre, et tu medois dailleuvsiuneréponse que je serais bien faché‘de·n’avoir point. J’attendais donc pour t’écrire; je dilférais de jour en jour; mais je souifre trop de ce·re· tardement, et je ne saurais m’empecher de t`en faire des reproches; je vois bien ce qui en est la cause, c’est sans doute cet argent; mais tu devais avoir compris que je sau- . rais m’en passer, et que tes lettres me sont néeessaires. Je suis charmé que tu aies mis L’Enfant ‘ dans notre secret : tu me tlattes bien `en mé disant qu’il est, de mes amisi; si je t‘ai cette obligation, elle met le comble aux autres. Je te prie i de lui dire, de ma part, que je serais trop heureux, si je pouvais, par ma coniiance, l’intéresser un pen a moi ;`tu ne lui mentiras pas.

Je te suis bien oblige diavoir compris qu’en demaudant des nouvelles de mon chevalier, jene voulais pas te parler du chevalier de Gaillard ’ ou du chevalier de Piolenc ‘, et de tels autres chevaliers; mais si tu crois que je désire d’avoir de tes lettres par d’autres que toi, ou qu’elles puissent rece- voir-plus d’agrément par la part qu’y auraient les étrangers, tu nous fais tort a tous deux , et tu n’aurais pas de sembla- bles pensées, si tu connaissais l’amitié comme je la connais. Je pourrais me plaindreaussides louanges que tu me pro- digues, elles me font mourir de honte ; je melvois cent piqnes 1 Famiile parlementaire de Provence, qui s’est éteinte dans la personnedc 'iJalt,hazard~Sim0n·Suza1rrxe de L’Ent‘snt, chsnoine de Péglise Saint-Sauveur, in Aix, mort en 1795. -;— G. ’ -

  • Frere cadet de·Gaillard de Longjnmeau, conseiller t ls_ com- des Gomptes

- de Provence. Une branche de cette famille, cello de Gaillard-d’Agoult, fest perpétuée A Marseille. -—- G. ' _ _ ‘

  • Maison féconde en m•.gisu·ats'd’un baut mérite, aujourd'l1ui éteinte. Les

Piolenc possédsient, a une demi-lieue d’Aix, sur ls riviere d’Arc, le domainc de Beauvoisin, qui a retenu d’eux le nom de In Piolinc, sous Iequol on le dé- 5lg!l8 Vlllghilflhfnt. ··• G. ·