DIALOGUES. 47 15. -- BRUTUS ET UN JEUNE ROMAIN *. ua mum: Houma. Ombre illustre , daignez rn’aimer. Vous avez été mon modele tant que j’ai vécu; j’étais ambitieux comme vous, je m’eti`or¢;ais de suivre vos autres vertus : la fortune m’a été contraire ; j’ai trompé sa haine; je me suis dérobé a sa ri- gueur, eu me tuant. unurus. Vous avez pris ce parti-la bien jeune, mon ami. Ne vous restait-il plus de ressources dans le monde? LE mum-: nouns. ' · J’ai cru qu’il ne m’en restait d’autre que le hasard, et je n’ai pas daigné l’attendre. _ _ nnurus. A quel titre demandiez—vous de la fortune 2 Etiez-vous né d’un sang illustre? . ua mum; nouns. Pétais né dans l’obscurité; je voulais m’enuoblir par la. vertu et par la gloire. · nnurus. _ _ Quelsmoyens aviez-vous choisis pour vous, élever? car, sans doute, vous n’aviez pas uu désir vague de faire fortune, sans vous attacher a un objetparticulier? ` LE mums nouns. Je croyais pouvoir espérer de m’avancer par mon esprit et par mon courage; je me sentais 1'ame élevée. nnurns. . Vous cultiviez avec cela quelque talent? car vous n’iguo- riez pas qu’ou ne s’avance point par la maguanimité, lors· ' Ce Dialogue, joint aux deux premiere Cdrucléres, doune Ie résumé dc la vie de Vauvenargues. (Voir notre Elogc.) — G.
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