la guerre d’Auguste et d’Antoine, qu’on rapporte it Psmbitiou qufils svaient de se reudre maltresdu monde, n‘elait peut-etre qu`un edet de jalousie.
La jalousie d’Auguste et d’Antoine n’etant, probablement, fondée que sur ce qu’ils partageaient Tempire du monde,.on a pu raisounablement confoudre une tells jalousie avec l'ambition.
16. Les hommes ue sont pas settlement sujets a perdre le souvenir des bienfaits et des injures; ils hafssent meme ceux qui les ont obliges, et cessent de hair ceux qui leur ont fait des outrages. Uapplieation it reccmpenser le bien et a se venger du mal leur paralt une servitude ai laquelle ils ont peiue do se soumettre.
Les hommes oublient les bienfaits et les injures, parce qu’ils sont legers‘, et qu’i1 n’y a, ordiuairement, que le present qui fasse une,forte impression sur leur esprit.
17. La moderation des personnes heureuses vient du calme que la bonne fortune donne a leur humeur.
La bonne fortune ne fait qu’irriter les desire des esprits naturellement immodéres.
18. La moderation est une crainte de tomber dans l`envie et dans le mepris que meritent ceux qui s’enivrent de leur bonheur ; dest une vaine ostentation de la force de notre esprit; et enfin la moderation des hommes dans leur plus haute elevation est un desir de paraltre plus grands que leur fortune ’.
Il y a une moderation de temperament, ou la reflexion n’a point de part. Tous ceux qui sont continents ne le sont point pat" raison; on pourrait eu nommer qui sont nes chastes. La nature a fait d’autres hommes modérés dans leur ambition, comme ceux—ci le sont dans leurs plaisirs.
• Voir lt 826• Maximo de Vauvenargues. 1- G. e
- Dans le texte do cette Maximo, tel que le donne Vsuvenargnes, se rencontre une variante, que je ne trouve pas dans l’edition de Ls Roclnefoucanld
QU j’si sour les yeux, cello d’Aimé·Msrtin : • La moderation des hommes dans la plus haute elevation est un desir de paraitre plus grsnds que les choses qui in élérml. » - G.
