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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/172

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teur, (bit qu’on tâche de le furprendre, ils se croyent ordinairement en djoit de refufer ce qu’il femble qu’on ait befoin de tenir d’eux. Heureux ceux qui font nés modestes, & que la nature a rempli d’une noble & fage confiance : rien ne préfente les hommes fi petits à l’imagination, rien ne les fait paroître fi foibles que la vanité. Il femble qu’elle foit le fceau de la médiocrité ; ce qui n’empêche pas qu’on n’ait vu d’a£ fez grands génies accufés de cette foibleffe. Auffi leur a-t-on difputé le titre de grands hommes, & non fans beaucoup de raifon. f. ’

NE POINT SORTIR DE SON

CARACTERE. XII.

I_,Orfqu’on veut se mettre à la portée des autres hommes, il faut