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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/237

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îe n’aimois mieux juger sa vertu par la nôtre,

Et croire que nous seuls armons ce combattant,

Parce qu’au point qu’il efl j’en voudrob faire autant.

Il me paraît, dit encore M. de Fenekm, dans sa Lettre fur FEJoquence, page 353, qu’on a donné souvent aux Romains un

difcours trop fajlueux Je ne

trouve point de proportion entre l’em* phafe avec laquelle Augufle parle dans la Tragédie de Cinna, 6" la modejlejîmplicité avec laquelle Suétone le dépeint dans tout le détail de

fes mœurs Tout ce que nous

voyons dans Tite-Live, dans Plutarque, dans Ciceron, nous repréfente les Romains comme des hommes hautains dans leurs fentimens, mais Jîmples, naturels & modeflea dans leurs paroles, &c.

Cette affestation de grandeur que nous leur prêtons, m’a touv