Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/314

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de leurs fautes que de la prudence des vieillards.

CLIX.

Les conseils de la vieillesse éclairent sans échauffer comme le soleil de l’hiver.

CLX.

Le prétexte ordinaire de ceux qui font le malheur des autres est qu’ils veulent leur bien.

CLXI.

Il est injuste d’exiger des hommes qu’ils fassent par déférence pour nos conseils, ce qu’ils ne veulent pas faire pour eux-mêmes.

CLXII.

Il faut permettre aux hommes de faire de grandes fautes contre eux-mêmes, pour éviter un plus grand mal : la servitude.

CLXIII.

Quiconque est plus sévere que les loix, est un tyran.