Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/340

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CCLI.

La patience est l’art d’espérer.

CCLII.

Le désespoir comble non-seulement notre misere, mais notre foiblesse.

CCLIII.

Ni les dons, ni les coups de la fortune n’égalent ceux de la Nature, qui la passe en rigueur comme en bonté.

CCLIV.

Les biens & les maux extrêmes ne se font pas sentir aux ames médiocres.

CCLV.

Il y a peut-être plus d’esprits légers dans ce qu’on appelle le monde que dans les conditions moins fortunées.

CCLVI.

Les gens du monde ne s’entretiennent pas de si petites choses que le peuple. Mais le peuple ne