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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/127

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toujours à Grandlieu. Si vous vous étiez montrée moins distante, l’autre jour, je vous en aurais parlé. Je ne sais pas ce qui vous a pris de partir sans me revoir. J’avais, peut-être, été maladroit ; bref, n’en parlons plus. Donc, ce trésor existe et pour le découvrir il est indispensable d’être deux. Anthime et moi, nous avions commencé les recherches. Il est mort trop tôt. Nous étions arrivés à la certitude que l’entrée de la cachette est dans la bibliothèque. Il reste à trouver l’endroit exact ; ce n’est peut-être pas extrêmement facile, mais le champ est tout de même limité.

Colette, qui avait écouté son cousin avec attention, dit alors :

— Je croyais que des recherches avaient déjà été faites, que les murs avaient été sondés ?

— C’est juste ; aussi, nous sommes-nous abstenus de sonder les murs. On pense toujours aux murs, parce que, au cinéma, on voit un monsieur faire tourner une rosace : un pan de mur pivote et on découvre alors l’entrée d’un souterrain. Mais pourquoi ne s’agirait-il pas d’un morceau de plancher… ou d’autre chose. Quoi qu’il en soit, la cachette est certainement très bonne, puisque le comte de Grandlieu s’y est dissimulé quand les Bleus habitaient le château. Et ce trait d’histoire m’a fait penser qu’il fallait être deux. Je m’explique. Peu importe le moyen qui permette d’ouvrir la cachette : rosace à tourner, une moulure à pousser, ou tout autre système ; une fois que nous l’aurons