Aller au contenu

Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ÉPILOGUE

L’automne n’était pas encore venu mordorer les arbres de Grandlieu, quand Colette, toute de blanc vêtue, descendit les marches du Sacré-Cœur, au bras de Pierre Chavanay.

Lina, en longue robe bleu pastel, était la première d’une longue file de demoiselles d’honneur. Elle venait de découvrir que le sort qui, comme chacun le sait, est malin, lui avait réservé le plus séduisant cavalier en la personne de Lucien Chavanay, frère cadet du marié.

Fourcaud, témoin de la mariée, avait son sourire des bons jours.

— Les bonnes secrétaires ne manquent pas, disait-il à qui voulait l’entendre, mais une si délicieuse mariée, vous avouerez qu’on n’en rencontre pas tous les jours.

Et si son interlocuteur semblait prêter attention à ses propos, il ne tarissait plus d’éloges sur Colette.

— Je suis heureux que Pierre ait eu la chance