Page:Vay - L’Église dans l’État.djvu/75

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ser à l’Église de notre royaume, et par lesquelles il est misérablement appauvri, si ce n’est pour une cause raisonnable et très urgente et pour une inévitable nécessité, et du consentement libre et exprès de nous et de l’Église.

6. Nous renouvelons et approuvons les libertés, franchises, prérogatives et priviléges accordés par les rois nos prédécesseurs et par nous aux églises, aux monastères et autres lieux de piété, aussi bien qu’aux personnes ecclésiastiques.


On se rappellera toujours ces belles paroles de M. de Chateaubriand, au sujet de la loi du sacrilége.

« La religion que j’ai présentée à la vénération des hommes, est une religion de paix, qui aime mieux pardonner que de punir ; une religion qui doit ses victoires à ses miséricordes, et qui n’a besoin d’échafaud que pour le triomphe de ses martyrs. »