T’es enfin rentré… C’est pas dommage.
T’étais inquiète ?
Voilà plusieurs fois que je passe, sans te trouver… t’es bien occupé…
Pas mal, comme ça.
Faut que je te parle.
On ne pourrait pas remettre ça à un autre jour ?
Si t’as le temps de lire le Petit Journal, t’as aussi le temps de m’écouter. Depuis quelques semaines, tu n’es plus le même avec moi… Tu m’évites… Si… si… quand j’arrive chez toi… tu es sorti, en course… dès que tu m’aperçois, tu te sauves… Le soir, t’attends que je sois rentrée chez Ledant pour rentrer ici… Si je te joins quand même, il n’y a pas moyen de causer. Deux mots et tu pars. Si tu es fâché contre moi, dis-moi pourquoi ?
Je ne suis pas fâché contre toi.
Ça ne peut toujours pas durer comme ça, n’est-ce pas ?
Non.
Alors, je viens pour que ça finisse.
À la bonne heure.