Page:Veber, Soulié - La Mariotte, 1903.djvu/47

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REVONCLE

C’est un journal ! Un journal très répandu, qui m’envoie chez vous.

GOURON

Chez moi ?… Je n’ai pas commis de crime.

REVONCLE

Non, mais…

GOURON

Ah ! j’y suis… Vous venez pour la politique ?

REVONCLE

Nullement. Rassurez-vous… Je voudrais quelques détails sur la Mariotte.

GOURON

Ah ! ben ! par exemple !… Une femme qui dort !… Ça vous intéresse, vous, Parisiens ?

REVONCLE

Oui, beaucoup.

GOURON

Je croyais que les Parisiens s’intéressaient plutôt aux fumelles qui ne dorment pas ?

REVONCLE

Il faut vous dire que le Petit Journal a publié une information sur la Mariotte… Lisez-la… « La Dormeuse de Theuriet-sur-Coppée. »

GOURON, prenant le journal.

De quoi qu’ils se mêlent ?

REVONCLE, familier.

Vous ne vous doutez pas que votre chaumière, mon brave…

GOURON, rogue.

Je ne suis pas brave ! Je suis M. Gouron.

REVONCLE

Pardon ! Monsieur Gouron, votre maison recèle un