Page:Veber, Soulié - La Mariotte, 1903.djvu/61

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GOURON

Vous l’avez ? vous l’avez étudiée. Ah ça ! elle est donc revenue toute seule ?

DE BRACIEUX

Oui, oui. (À Malaisé.) Hein ! cette insensibilité des centres moteurs.

MALAISÉ

Et aucune dyspnée.

BONFILS, riant.

Oui, je l’ai trouvée chez moi… Alors, je l’ai déposée chez toi… C’est une bonne farce, pas vrai ?

GOURON

Ah ! merci, mon père Bonfils !…

BONFILS, stupéfait.

Tu me remercies ?

LOUISON

Je vous écoute… Ils lui flanquent vingt francs rien que pour la regarder.

BONFILS

Crédié ! Si j’avais su !

GOURON, à Bracieux.

N’est-ce pas qu’il n’y a pas beaucoup de dormeuses pareilles ?

DE BRACIEUX

Avec ça, elle se porte à merveille.

GOUROX, modeste.

On fait ce qu’on peut… Dites-moi… elle ne se réveillera pas ?

MALAISÉ

Rassurez-vous… La Mariotte ne peut pas se réveiller.

DE BRACIEUX

C’est médicalement impossible. Je vous enverrai tous mes collègues que ça intéressera. Voyons lundi, je vous adresse la sous-commission d’anthropologie criminelle ;