Non ! non ! C’est pas vrai ! c’est pas vrai !
Tu m’as tourné le sang ! C’est que je t’aime, moi ! je ne pourrais pas souffrir que tu sois l’homme d’une autre.
Ah ! bon… Ça va bien, alors.
Je ferais un malheur ou je quitterais le pays.
Je t’en prie, La Mariotte, rendors-toi.
Eh bien, oui ! Je me rendormirai, si tu m’épouses !
V’là que ça la reprend !
Si tu ne m’épouses pas il y a rien de fait !… Songe donc, on sera si heureux tous les deux mari et femme !… La semaine, je travaillerai de mon métier de dormeuse, le dimanche, tu m’éveilleras. Ce sera si gentil, hein ! tu veux ?
Rendors-toi d’abord… je t’épouserai ensuite.
Oh ! pas de ça ! Épouse-moi d’abord !
Tu te méfies !
Je prends mes précautions !
Il faut trois semaines pour se marier ! D’ici trois semaines, demain, aujourd’hui, tantôt, il peut venir des clients pour te voir. Qu’est-ce que j’y répondrai ? « La