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occuper ; cependant ce type peut passer à l’état chronique et se manifester par les symptômes de l’immobilité. Mais l’état chronique peut être primitif et il se manifeste toujours par les mêmes symptômes.

À l’état physiologique on trouve constamment dans les ventricules du cerveau une quantité de sérosité plus ou moins grande, mais tant qu’elle n’existe qu’en petite quantité, elle ne produit pas de troubles morbides dans l’économie. Ce n’est que lorsqu’elle est suffisante pour comprimer la substance cérébrale que les phénomènes morbides se manifestent.

Les causes de cette maladie ne sont pas encore parfaitement connues, cependant on sait qu’elle peut se développer à la suite de la méningo-encéphalite aiguë ou chronique, mais le plus souvent elle coexiste avec l’hydropisie des autres grandes séreuses, comme celles du péritoine et des plèvres, et particulièrement de celles-ci. Or, comme on ne les rencontre que sur des animaux vieux, usés et dans un état d’anémie ou d’hydrohémie très avancée, due le plus souvent à un travail excessif, il faut en conclure que cet état contribue aussi au développement de l’hydrocéphale et par conséquent de l’immobilité. Elle peut encore être due à un ralentissement de la circulation cérébrale produit par un obstacle quelconque.

Les lésions de cette affection sont : grande accumulation de sérosité claire et limpide dans les ventricules latéraux du cerveau, dans l’aqueduc de syl-