Page:Verchères - Aventures de cow-boys No 3 - Les chevaliers de la nuit, 1948.djvu/24

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— Non ?

— Non.

— Qu’est-ce alors ?

— C’est de la vapeur qui s’échappe de temps en temps du vieux volcan…

— Alors il n’est pas complètement mort ?

— Non, mais il agonise.

Ils se promenèrent.

De canyon en canyon.

Frôlant souvent des précipices.

Observant des plateaux d’une grande fertilité.

Martin en bon cicerone expliquait…

Le roc ici était de l’âge quaternaire.

Cet autre était de l’époque tertiaire.

Ce troisième était plus récent.

Beaucoup plus.

Il était de l’âge des mastodontes, animaux gigantesques…

À la taille incroyable…

Tiens, tiens…

Ce roc datait de l’âge de l’homme des cavernes, le premier animal à deux pattes…

Verchères suggéra :

— Alons rendre visite au cratère du volcan central.

— Impossible.

— Comment ça ?

— Il est entouré d’une solide muraille de roc intraversable…

— Ah…

— Il y a une légende attachée à cette muraille.

— Vous me la racontez ?

— Oui.

Buck commença…

x x x

Il y a de ça bien longtemps.

La légende se perd dans les siècles passés.

La tribu indienne des PIEDS-NOIRS adorait ce volcan et l’appelait le dieu-pierre.

Un jour un chef, un très grand chef vint aux pieds-noirs et leur dit :

— Capturez des milliers de bisons. Vous les transporte-