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CHAPITRE XII

LA FUITE


J. B. et Robitaille suivaient de loin le fuyard.

Ce dernier dit :

— Il n’y a pas de doute, Marlowe va nous conduire au péricentre du complot. Je souhaite qu’il ne nous entraîne pas jusqu’à Winnipeg.

— Non.

— Non ?

— Le péricentre est quelque part dans ces canyons.

À ce moment Marlowe fit faire une brusque volte-face à sa monture.

Vit les 2 pisteurs.

Prit sa carabine.

Et tira.

La balle siffla à l’oreille des officiers de la loi.

En un tournemains Verchères dégaina sa carabine.

Et tira.

Marlowe chambranla.

Puis s’écroula.

Ses pieds restèrent pris dans ses étriers.

Avançant lentement, son cheval les lui dégagea.

Claude remarqua :

— Il peut fort bien nous tirer dessus s’il est encore en vie.

— On n’est plus en vie après avoir reçu une balle de MA carabine en plein front.

Le sergent éclata de rire :

— S’il y a une vertu dont tu es dépourvu, J. B., c’est bien celle de l’humilité.

Sans aucune précaution ils s’approchèrent.

Marlowe était mort.

Il y avait un trou en plein front.

— Que faisons-nous de lui ?

— Ses grands amis les oiseaux de proie se chargeront de l’autopsie et de la dissection de son cadavre.

Verchères ajouta :

— Je pars.