Page:Verchères - Aventures de cow-boys No 4 - La vallée de la mort, 1948.djvu/28

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— J’oubliais quelque chose…

Il partit à pas rapides.

Et entra dans la saloune idéale.

Gloria, l’une des 3 pitounes, servait au bar.

Il commanda :

— Un triple gin.

But.

— Paya.

Et sortit.

Quelques minutes plus tard, la diligence s’ébranla sous les légers coups de fouet du cocher perché au dehors.

Dans la diligence il y avait :

Un demi-million.

Des gardes.

Lagueux.

Enfin et surtout :

JEAN-BAPTISTE VERCHÈRES !

x x x

Il y avait environ une heure que la diligence roulait sur le soupçon de route reconnaissable par les deux sillons de brousse écrasée, quand soudain les hommes à l’intérieur de la voiture entendirent le cocher crier, tel que convenu :

— Alerte !

— Quoi ?

— Trois cavaliers s’en viennent au loin…

J. B. regarda à l’un des deux judas situés de chaque côté du siège central du cocher.

En effet…

Ils étaient trois.

L’énorme quantité de poussière qu’ils soulevaient derrière eux démontrait qu’ils poussaient leurs montures à fond…

Au grand galop.

Au galop de courses des rodéos.

Que faire ?

Charlie suggéra :

— Que dirais-tu de commander au cocher de donner au coton le fouet à ses chevaux ?

Verchères répliqua :

— Je dirais non, parce qu’ils ne sont que trois d’abord et que nous et notre bande n’en ferions qu’une bouchée…

— Et ensuite… ?