des perturbations locales accidentelles, provoqueront des échanges de chaleur tant que cette loi ne sera pas réalisée. La loi isentropique définit donc une répartition moyenne stable ; on peut l’écrire
(55) |
équation, qui, jointe aux équations
et
relie entre elles les variations simultanées de et en fonction de
l’altitude
Gardant les seules inconnues et qui suffisent à déterminer l’état du gaz (supposé pur) en chaque point, nous pourrons écrire, désignant la masse moléculaire,
(56) |
et
(57) |
Ce sont les lois de l’équilibre moyen, dans le champ de la pesanteur, d’une masse de gaz parfait dans laquelle il se produit des convections verticales.
19. Possibilité d’états d’équilibre. — Une masse gazeuse peut-elle
rester en équilibre et avec quelle loi de répartition des températures ?
L’équilibre mécanique réel exige qu’il ne se produise pas de convections verticales, lesquelles aboutissent automatiquement à la loi isentropique. Pour cela, il ne faut pas seulement l’absence de perturbations extérieures capables de provoquer des convections accidentelles, il faut aussi que des convections ne s’amorcent pas
- ↑ Il n’y a pas lieu d’employer le symbole de la dérivation partielle, car, dans l’équilibre, et ne dépendent que de l’altitude Conformément aux habitudes courantes, nous compterons celles-ci positivement vers le haut, convention opposée à celle adoptée pour au paragraphe 17, et qui nous avait donné l’équation (54).