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Nous qui sommes les hommes
Qui descendons
Vers les ombres voilées
Et les brouillards de la vallée,
Et qui croisons
Ceux qui d’une marche prompte
Montent,
Ne parlons pas
Des chemins qui ont fait pesants et lourds
Nos pas.

Mais disons leur, la main tendue :
Hommes jeunes, dont les cerveaux
Sont clairs et dont les yeux sont beaux,
Montez là-haut