Page:Verhaeren - Émile Verhaeren, 1883-1896, 1896.djvu/16

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Dehors, les grands fournils chauffaient leurs braises rouges,
Et, deux par deux, du bout d’une planche, les gouges,
Dans le ventre des fours, engouffraient les pains mous.

Et les flammes, par les gueules s’ouvrant passage,
Comme une meute énorme et chaude de chiens roux,
Sautaient, en rugissant, leur mordre le visage.

(LES FLAMANDES).