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les plaines
Sous les combles, sous les dallages,
Au trou d’un mur ou d’un sommier,
Même aux fentes de leurs fumiers,
Fermiers hâves, marchands malins,
Cerveaux étroits, âmes féroces,
Comme des pois au creux des cosses,
Dans leur logis, plein de silence,
Jamais ne dort leur vigilance ;
Ils se chauffent avec du foin ;
Ils voient venir, vers eux, de loin,
Ceux des hameaux et des villages
Ils se défient de tout gardien ;
Le soir, quand par les sentes tortes,
Passent, au long des clos, ceux qui n’ont rien,
Ils imitent l’aboi d’un chien
Et tels s’useront-ils en resserrant leurs jours,
Dans l’étau morne et froid de leur sordide amour,
Dans l’étau morne et froid de leur sordide amour,