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les plaines
Un nuage la contient toute.
La lumière luit au travers
De son passage au long des routes ;
Les taillis frais, les fossés verts
Boivent ses eaux lustrales ;
Moineaux, bouvreuils, pinsons, avec leur bec mouillé,
Lissent tranquillement leur plumage souillé
Sur les branches d’un bouleau pâle ;
Le paysage entier semble se ranimer
Et longuement, là-bas, où le bois se recueille
On écoute le silence se parsemer
Et les oiseaux, à l’unisson,
Se reprennent à leurs chansons
Dès que l’averse fuit et passe ;
Et doucement, dans le verger d’en face,
Un cerisier secoue au vent volant
Sa voûte ;
Si bien que les dernières gouttes
Tombent en même temps