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Page:Verhaeren - Œuvres, t9, 1933.djvu/234

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DÉCLIN


Matins frileux !

Le temps se vêt de brume ;
Le vent retrousse, au cou des pigeons bleus,
Les plumes.

La poule appelle
Le pépiant fretin de ses poussins ;
Sous l’aile.
Panache au clair et glaive nu,
Les lansquenets des girouettes
Pirouettent.

L’air est rugueux et cru ;
Un chat près du foyer se pelotonne ;
Et tout à coup au coin du bois résonne,
Monotone et discord,
L’appel tintamarrant des cors

D’automne.