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Page:Verhaeren - Œuvres, t9, 1933.djvu/253

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les plaines
Brille, de toutes les fleurs de sa robe :

Les bois, les toits, les eaux
Semblent de la clarté mise en faisceaux.
Et lentement, filles et gars reviennent
À leurs besognes quotidiennes ;
Les uns mènent vers les labours
Le pas massif des chevaux lourds ;
Et les autres, la chair encore en fête,
Partent traire et soigner leurs bêtes
Et grappillent et caressent, longtemps
Encor, les pis que leur tendent les flancs

Fermes et chauds du bétail blanc.