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Page:Verhaeren - Œuvres, t9, 1933.djvu/275

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les plaines


Près de la plaque en fer noirci des cheminées,

Le tison se consume et boude et sa fumée
Monte, nouant ou dénouant ses nœuds
Nombreux
Jusqu’au plafond de hêtre ;
Dans la chambre voisine on marche sur ses bas,
Tandis qu’au jour brouillé de la fenêtre,
Parmi l’ample vapeur et ses fades bouffées,
La servante savonne et lave à tour de bras
Et plonge dans la cuve, où leurs plis s’enchevêtrent,
Avec un bruit gluant et mat, les draps.

Les villages, l’hiver, vivent à l’étouffée.