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Page:Verhaeren - Almanach, 1895.djvu/20

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C’est Mars !

L’ombre du soir incline aux longs miroirs
des lacs pensifs ses bras qui glissent
et s’enfoncent sous les eaux lisses.

C’est Mars !
Et le printemps, voici qu’il s’apprivoise
avec les premiers chants d’oiseaux
et qu’aux étangs couleur d’ardoise
les humbles gens de la paroisse,
pour abriter les toits et border les closeaux,
coupent de pauvres blancs roseaux.