Page:Verhaeren - Deux Drames, 1917.djvu/112

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Pour qui, jamais, avec ferveur et foi,
Une messe sera chantée ; et cette crosse

Il menace.
Que tu rêvas de soulever d’un poing viril,

Tiens ! Tiens !

Il l’appuie contre Balthazar.
Tiens ! Tiens !Ta chair la sentira rude et féroce,

Non comme un sceptre ardent, mais comme un bâton vil.

DOM BALTHAZAR

Frappez ! Frappez ! Frappez, mon Père !

LE PRIEUR (défaillant, il est soutenu par les moines)

Impie ! impie ! impie !

Il laisse tomber sans le savoir la crosse de ses mains.
UN MOINE (menaçant BALTHAZAR)

Bourreau du Christ !

UN AUTRE

Voleur de repentir !

UN AUTRE

Braise d’orgueil éteint !