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Page:Verhaeren - La Guirlande des dunes, 1907.djvu/27

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Un Coin de Quai


Quand, le vent boude et que la dune pleure,
Les vieux pêcheurs, durant des heures,
S’inquiètent à regarder la mer.

Un jus brun mouille leurs lippes ;
Ils se taisent ; rien ne s’entend que, dans leurs pipes,
Le bref grésillement de leur tabac.

La tempête qu’annonce l’almanach
Où donc est-elle ?
Le flot s’apaise et l’hiver se musèle,
Rien ne gronde du côté de la mer ;