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Page:Verhaeren - La Multiple Splendeur, 1907.djvu/152

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À l’heure où le soleil dore la mer lucide,
Rôder, le soir, autour de leur suicide,
Alors
Qu’il reste et flambe encor,
Dans le brasier de leur cerveau,
De quoi forger quelque penser nouveau
Pour en orner leur chimère ;
Et sous leur front deux yeux divins, deux yeux,
Pour voir, là-haut, la merveille des cieux
Et, sur terre, la douce et fervente lumière.