Page:Verhaeren - Les Ailes rouges de la guerre, 1916.djvu/158

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Fonte rouge, qui peu à peu deviens acier,
Lorsque tu sors soudain, éblouissante et nue,
Comme un sang de soleil de tes sombres cornues,
Tu éclaires, le soir, le pays tout entier.

L’ombre longue subit tes lueurs successives :
Et c’est le champ, et c’est la mare, et c’est le bois,
Et c’est au loin la grange et l’étable massives
Et la ferme d’en haut dont s’allument les toits.