Page:Verhaeren - Les Ailes rouges de la guerre, 1916.djvu/193

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

UN VIEUX SOLDAT


Son grand cœur orageux tonnait en ses paroles
Et ceux qui l’écoutaient se taisaient devant lui.

Il n’importait que l’hyperbole
Enflât parfois de son vain bruit
Ce qu’il disait, les soirs des automnes grisâtres,
Au bord des âtres.

« Dites ! si l’on cognait, du moins, comme autrefois !
Mais aujourd’hui