Page:Verhaeren - Les Blés mouvants, 1912.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES AMOUREUX


 
Lété, lorsque les longs dimanches
Tintaient dans les clochers nombreux,
Tu écoutais tes amoureux,
La belle fille aux fortes hanches.

Et le premier chantait :
« Ah, si ton cœur était
La plus frémissante des feuilles
Qu’avec joie et danger l’on cueille