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Dès que l’entraîne en ses combats l’effort humain.
Belle santé, nourris mes bras, muscle mes mains,
Emplis mes deux poumons de vierge et pure haleine,
Et pour que jusqu’au bout mon cœur se tienne haut,
Brille en mes yeux, bats sous mon front, brûle en mes veines
Et cours en moi comme le vent dans les drapeaux.