Page:Verhaeren - Les Heures claires, 1896.djvu/14

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Le ciel en nuit s’est déplié

Et la lune semble veiller
Sur le silence endormi.

Tout est si pur et clair,
Tout est si pur et si pâle dans l’air
Et sur les lacs du paysage ami,
Qu’elle angoisse, la goutte d’eau
Qui tombe d’un roseau

Et tinte et puis se tait dans l’eau.