Page:Verhaeren - Les Heures claires, 1896.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Je noie en tes deux yeux mon âme toute entière

Et l’élan fou de cette âme éperdue,
Pour que, plongée en leur douceur et leur prière,
Plus claire et mieux trempée, elle me soit rendue.

S’unir pour épurer son être,
Comme deux vitraux d’or en une même abside
Croisent leurs feux différemment lucides

Et se pénètrent !