Page:Verhaeren - Les Heures claires, 1896.djvu/49

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Comme on s’abîme en la présence
De ces heures de suprême existence,
Comme l’âme voudrait des cieux
Pour y chercher de nouveaux dieux,
Oh ! l’angoissante et merveilleuse joie
Et l’espérance audacieuse
D’être, un jour, à travers la mort même, la proie

De ces affres silencieuses.