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Le don du corps, lorsque l’âme est donnée

N’est rien que l’aboutissement
De deux tendresses entraînées
L’une vers l’autre, éperdûment.

Tu n’es heureuse de ta chair
Si simple, en sa beauté natale,
Que pour, avec ferveur, m’en faire

L’offre complète et l’aumône totale.