Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXI


Le clair jardin c’est la santé.


Il la prodigue, en sa clarté,
Au va et vient de ses milliers de mains,
De palmes et de feuilles.

Et la bonne ombre, où il accueille,
Après de longs chemins,
Nos pas,
Verse, à nos membres las,
Une force vivace et douce
Comme ses mousses.