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Ô la planité d’or à l’infini des eaux,

Et les arbres et leurs ombres sur les roseaux,
Et le tranquille et somptueux silence,
Dont nous goûtons alors
Si fort
L’immuable présence,
Que notre vœu serait d’en vivre ou d’en mourir
Et d’en revivre,
Comme deux cœurs, inlassablement ivres

De lumières, qui ne peuvent périr !