Page:Verhaeren - Les Plaines, 1911.djvu/111

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Et le probe soleil de la Lys familière
Regarde étrangement s’entasser, comme un dol,
Cette moisson mûrie aux entrailles d’un sol
Où jamais ses rayons n’ont glissé leur lumière.

Les gens la voient passer aux limites des bourgs,
Sans trop lever leurs yeux de la glèbe féconde ;
Mais quelques-uns, les plus jeunes, rêvent du monde
Où les rails infinis dessinent leurs contours.

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