Page:Verhaeren - Les Plaines, 1911.djvu/58

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Et ci et là, le long des routes des villages,
Par où passent, à charrois pleins, les fumiers saurs,
Voici les gars, debout dans la paille et dans l’or,
Fouettant vers les lointains leurs sonnants attelages.

Et ce travail profond qui va fouillant l’humus,
Et qui peuple les cours et les ateliers sombres,
Illumine la Flandre avec ses mains sans nombre
Et ses signes de croix, quand sonne l’Angelus.

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