Quand le cristal du miroir clair,
Où leurs regards s’étaient brûlés dans un éclair,
Se brisa, tout à coup, dans les doigts de l’amante !
Son cœur ne lui fut plus qu’un douloureux tombeau ;
Seul y brillait le souvenir comme un flambeau.
Avec de grandes fleurs avant le soir fanées
Elle usait la longueur de ses tristes journées.
Ceux qui s’en revenaient des Océans lointains,
Se taisaient devant elle en sachant son destin.
Plus rien ne lui était secours ni viatique.
Aucune onde n’exaltait plus l’air magnétique
Quand son corps redressé se tournait vers la mer.
Ses yeux devinrent beaux d’avoir longtemps souffert
Et son âme, dont se taisait la violence,
Se mit à refleurir dans l’ombre et le silence,
Si fort,
Qu’elle accueillit la mort,
Très doucement,
Sans plainte vaine, un soir d’hiver, par un sourire,
Et que le dernier mot qui fut pour son amant
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