Page:Verhaeren - Les Villes à pignons, 1910.djvu/69

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Et le notaire escroc et l’armateur faussaire
Ont ravagé le champ des communes misères,
S’oublient à remuer, avec un tel emportement,
Ces tas houleux de boue,
Qu’une se brûle en soulevant,
D’un trop rapide mouvement,
Le fer chauffé, contre sa joue.

Se dépliant, se repliant,
Avec le va et vient tranquille et lent
D’une aile d’ange,
Parmi cet unanime étalage de fange,
Se meut le linge immense et blanc.