Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



96
poèmes

Les vices leur sont noirs, mais aussi les vertus ;
Leurs cœurs saignés à blanc et leurs ardeurs matées,
Ils travaillent à vivre indulgemment athées.
Leurs yeux qui se parlaient encore, ils les ont tus ;
Et maintenant plus rien en eux jamais ne bouge ;
Ni les désirs, ni les regrets, ni les effrois ;
Ils n’ont plus même, hélas ! le grand rêve des Croix
Ni le dernier espoir tendu vers la mort rouge.