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Page:Verhaeren - Poèmes, t2, 1896.djvu/211

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finale


Au long des funèbres murailles,
Au long des usines de fer
Dont les marteaux tannent l’éclair,
Elle se traîne aux funérailles.

Ce sont des quais et des casernes,
Des quais toujours et leurs lanternes,
Immobiles et lentes filandières
Des ors obscurs de leurs lumières ;
Ce sont des tristesses de pierres,
Maisons de briques, donjons en noir
Dont les vitres, mornes paupières,
S’ouvrent dans le brouillard du soir ;
Ce sont de grands chantiers d’affolement,
Pleins de barques démantelées
Et de vergues écartelées
Sur un ciel de crucifiement.

En sa robe de joyaux morts, que solennise
L’heure de pourpre à l’horizon,