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les vignes de ma muraille


Des Christs passent dans l’air et font leur charité ;
Et je suis bon et net et droit par volonté
Bien que le vieux péché gèle toujours mon âme.

Je sens mon cœur tiédir, sous leurs beaux doigts de flamme,
Posés sur mon désir d’être, malgré l’hiver,
L’herbe neuve qui brille au vent acide et vert.