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LE VENT
De part en part,
À chaque angle, par chaque fente,
Sous les averses,
Les glaives nus du vent traversent
La ville en est épouvantée :
Des patrouilles ont fait le tour
De la grand’place, à la nuitée,
Pour rencontrer — folie ! — on ne sait où,
Le vent qui tord, énorme et fou,