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VI
La saison qui s’avance
Nous baille la défense
D’user des us d’été,
Le frisson de l’automne
Déjà nous pelotonne
Dans le lit mieux fêté.
Fi de l’été morose,
Toujours la même chose :
« J’ai chaud, t’as chaud, dormons ! »
Dormir au lieu de vivre
S’ennuyer comme un livre…
Voici l’automne, aimons !
L’un dans l’autre, à notre aise,
Soyons pires que braise
Puisque s’en vient l’hiver,
Tous les deux, corps et âme,
Soyons pires que flamme,
Soyons pires que chair !